La CAJO réglemente plusieurs programmes d’analyse afin d’assurer des courses équitables et sécuritaires en Ontario.

Épreuve de l’éthanographe

Chaque jour de course devant public, les personnes qui occupent des postes essentiels pour la sécurité, y compris les entraîneurs, les conducteurs et les jockeys, sont tenues de subir un test d’éthanographe pour déterminer leur taux d’alcoolémie. Tout niveau supérieur à la limite acceptée est signalé aux juges/commissaires afin que des mesures soient prises, et tout participant inscrit pour conduire ou monter sera relevé de ses fonctions. Quiconque refuse de se soumettre au test sera relevé de ses fonctions. Ce programme a pour but d’assurer un milieu de course sécuritaire pour tous les participants.

Test de dépistage de drogues

La CAJO est habilitée à effectuer des tests inopinés auprès de tout titulaire de licence qui occupe un poste essentiel pour la sécurité afin de dépister la présence de drogues illégales, de substances interdites et de médicaments prescrits qui peuvent entraîner un affaiblissement des facultés comme effet secondaire. Les titulaires de licence désignés aux fins des tests de dépistage de drogues sont tenus de fournir un échantillon de salive. Selon le résultat du test, le titulaire pourra être suspendu immédiatement de ses fonctions jusqu’à ce qu’un examinateur médical ait remis un rapport à la Commission et que le registrateur ait statué sur le sort du titulaire. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez la Directive Thoroughbred no 1 – 2017 et le chapitre 38 des Règles sur les courses de chevaux Thoroughbred. Ce programme a pour but d’assurer un milieu de course sécuritaire pour tous les participants.

Programme de détection de l’EPO

Les chevaux qui courent en Ontario subissent un test de détection des anticorps de l’érythropoïétine (connue sous le nom d’EPO) et de la darbépoïétine (DAR). Les chevaux dont le test est positif sont exclus des courses. L’EPO augmente la production de globules rouges dans le sang du cheval, ce qui serait censé améliorer la performance en augmentant la capacité du sang de transporter l’oxygène. Les organismes de réglementation du monde entier travaillent à éliminer l’usage de ces drogues à cause des effets qu’elles peuvent produire sur la performance et de leurs effets secondaires sur la santé de l’animal.

Programme du CO2 total

Une concentration excessive de dioxyde de carbone (CO2) total chez un cheval de course est jugée nuisible pour l’animal. Parfois appelée « milkshaking », une surdose de bicarbonate est censée améliorer la performance du cheval en éliminant l’acide lactique de son organisme, qui autrement provoquerait la fatigue du cheval vers la fin de la course. En 1992, la Commission des courses de l’Ontario (CCO) a fixé des règles pour autoriser les tests de dépistage du bicarbonate selon la disponibilité dans les hippodromes. En 1999, elle mettait en place un programme provincial de détection du CO2 total. La CAJO a maintenu cette pratique.

Tous les chevaux qui courent en Ontario subissent un test qui permet de déterminer le CO2 total. Tout résultat positif est considéré comme un test positif de classe III. Si le propriétaire ou l’entraîneur estime qu’une concentration élevée est normale chez le cheval, il existe des procédures de mise en quarantaine de l’animal, aux frais du propriétaire, pour qu’une décision soit rendue.

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