L’enjeu

Sur un marché des courses de chevaux très concurrentiel et mondial, il est essentiel que les courses qui se déroulent dans les hippodromes autorisés de l’Ontario aient toujours lieu de façon sécuritaire, équita- ble et honnête. Cela signifie qu’il faut s’assurer que l’Ontario se soit dotée des bonnes règles, des bonnes procédures, de la bonne technologie et des bonnes compétences pour prévenir et détecter les cas où un cheval de course ou un participant à une course risque de subir des blessures, ou encore a un avantage ou un désavantage injuste.

Ce que nous faisons

L’intégrité, la sécurité et la protection de l’intérêt public sont de première importance pour la CAJO. La CAJO a mis en place des pratiques et des procédures pour les jours de course et les autres jours qui mettent l’accent sur l’intégrité et la sécurité. Parmi ces pratiques et processus, on peut citer les suivants :

  • En partenariat avec l’ACPM, les tests de dépistage des drogues chez les chevaux après les courses et hors compétition et les inspections permettent d’assurer une utilisation appropriée des drogues thérapeutiques. Pour prévenir le mauvaise utilisationde drogues chez les chevaux :
    • L’ACPM établit des lignes directrices relatives à l’élimination des drogues chez les chevaux, et elle teste les échantillons officiels prélevés chez les chevaux athlètes;
    • Les officiels de courses de la CAJO déterminent les chevaux sélectionnés pour les tests de dépistage;
    • Après les tests, l’ACPM fournit les résultats positifs aux organismes de réglementation provinciaux comme la CAJO; et
    • Les officiels de courses et les inspecteurs de la CAJO effectuent des examens des résultats positifs et des inspections, et ils déterminent les pénalités et les suspensions conformément aux Règles sur les courses de chevaux. de la CAJO
  • La présence de vétérinaires les jours de courses, afin d’effectuer des examens avant les courses;
  • La protection législative des chevaux de course afin de prévenir maltraitance et les abus;
  • Des règles spécifiques aux courses, comme l’interférence et stimule de façon inappropriée un cheval; et
  • Les examens et les inspections en cas d’accident ou de décès.

Ce que nous avons entendu

La majorité de la rétroaction que nous avons reçues par l’entremise du document de consultation et pendant les tables rondes mettaient l’accent sur l’amélioration de l’intégrité et des protocoles de sécurité, ainsi que sur la protection de la confiance du public. Les commentaires mettaient l’utilisation de médicaments des athlètes équins. de drogues chez les chevaux, le bien-être des chevaux, la sécurité des jockeys et celle des conducteurs, et la nécessité d’accorder une plus grande importance à l’éducation, à la recherche et à l’partage de renseignements.

Drogues chez les chevaux

La rétroaction de l’industrie ciblaient particulièrement le processus suivi lors de tests positifs, spécifique­ment la grille de sanctions associées aux tests positifs et les répercussions pour les résultats qui sont perçus comme ayant peu de chances d’améliorer les performances. Les commentaires suivants ont été répétés par l’industrie :

  • Partager des renseignements relatifs aux tests positifs afin de mieux renseigner l’industrie et le grand public sur
    • ce qui est testé;
    • les statistiques relatives aux résultats positifs; et
    • Expliquer les résultats positifs pour des drogues thérapeutiques par rapport aux résultats positifs pour des drogues de classe I et II.
  • Les lignes directrices sur les tests et les feuilles de renseignements pourraient être plus accessibles et centralisées sur le site Web de la CAJO.
  • La CAJO et l’ACPM devraient clarifier leurs rôles relativement à l’industrie et devraient trouver des façons d’éviter de doubler leurs efforts afin d’augmenter leur efficacité. Cela inclut l’amélioration de l’accès des participants aux Règles sur les courses de chevaux de la CAJO et le livret Guide d’élimination de l’ACPM.
  • Mettre en place un comité de révision des tests positifs, qui pourrait inclure des participants de l’industrie, des vétérinaires, des chimistes ou d’autres experts pertinents. Le comité pourrait examiner chaque test positif pour contribuer à en déterminer la cause en se fondant sur les preuves recueillies, et pourrait contribuer à conseiller la CAJO au sujet de la sanction appropriée.
  • Examiner le système actuel en fonction de la grille de sanctions, dans le progressive cadre duquel chaque résultat positif ultérieur entraîne des punitions de plus en plus sévères.
  • La responsabilité partagée d’un test positif devant être transférée aux propriétaires ou aux vétérinaires, dans certaines circonstances.
  • Éliminer la suspension de chevaux pendant 90 jours après la réception d’un résultat de test positif, ou le remplacement de la pénalité par :
    • une période de suspension plus courte;
    • une période de suspension qui est fonction de la catégorie de drogue; ou
    • l’exigence que le cheval puisse reprendre les courses après avoir obtenu un résultat négatif pour la drogue en question.
  • Réconcilier les penalties suite à une révision de la preuve en fonction de l’intention de tricher les pénalités avec des examens fondés sur les faits de l’intention de tricher, ce qui reflète le fait que certains tests positifs sont causés par la pollution ou l’administrationsurdose accidentelle de médicament.
    • Imposer des pénalités plus sévères pour les substances de classe I ou II (Les substances interdites dans les courses de chevaux sont divisées en classifications, avec les classes I et II contenant des drogues plus puissantes qui sont très susceptibles d’affecter les performances et qui sont peu susceptibles d’être utilisées à des fins thérapeutiques [p. ex., opiacés]) utilisées dans l’intention d’acquérir un avantage dans une course, et l’introduction à l’education liees aux penalties associees pour les classes inférieures de drogues.

PROPOSITIONS SUPPLÉMENTAIRES CONCERNANT L’UTILISATION DE DROGUES CHEZ LES CHEVAUX ET LES PROGRAMMES RELATIFS AUX DROGUES CHEZ LES CHEVAUX

  • Étendre à 100 % les pénalités relatives à la suspension pour toute infraction qui met en danger la santé d’un cheval, de façon prolongée, en raison d’un médicament révélé lors d’un test positif.
  • Tout placement sur la liste des juges de course devrait faire l’objet d’un sursis automatique à la présentation d’un résultat négatif pour le cheval, sauf à la demande du registrateur du Comité d’appel des courses de chevaux (CACC), ce qui impose à celui-ci le fardeau de démontrer pourquoi un sursis n’est pas approprié.
  • Élimination progressive de l’administration de médicaments le jour d’une course.
  • Harmonisation des protocoles et des tests de dépistage de drogues de l’Ontario avec ceux des autres juridictions aux États-Unis, y compris l’adoption des règles du modèle de l’Association of Racing Commissioners International (ARCI).
  • Bannir des courses en Ontario les entraîneurs qui ont obtenu des résultats positifs aux États-Unis.
  • Créer une disposition pour les chevaux qui ont une réaction allergique au Lasix. Le programme actuel indique qu’une fois qu’un cheval a commencé le programme, il doit y rester pendant 100 jours. Une disposition ajoutée pourrait assurer une solution de rechange appropriée pour cette restriction actuelle.
  • Les chevaux traités avec Lasix pourraient être désignés avec la mention L sur les programmes de courses par opposition à L-, ce qui donne l’impression que le médicament a été abandonné. En général, les statuts des programmes Lasix pourraient être mieux communiqués.
  • Passer à une politique de responsabilité sans faute, plutôt que de responsabilité absolue, afin que les détenteurs de licences soient réglementés pour leurs actions.
  • Augmenter les tests de dépistage de drogues et mettre en place un système de facturation à l’utilisateur, afin que les participants deviennent en fait responsables des coûts des tests supplémentaires.
  • Appliquer une partie de la bourse du gagnant au coût du dépistage de drogues.
  • Afin de tenter d’augmenter la couverture des tests et de mieux comprendre les substances utilisées dans l’industrie des courses, il a été suggéré que la CAJO effectue un dépistage de drogues complet sur les échantillons hors compétition. Cela pourrait également inclure un plus grand nombre d’inspections sur des fermes.
  • Les chevaux qui présentent une amélioration anormale de la performance et des temps de course devraient être testés.
  • Les officiels de courses devraient indiquer pourquoi un cheval a été sélectionné pour le dépistage.
  • Les résultats positifs de tests devraient être publiés, avec les détails complets du processus de dépistage : ces renseignements devraient être publiés dans tous les programmes, mais seulement une fois que le processus est terminé.
  • Tout cheval qui change de propriétaire ne devrait pas pouvoir être inscrit à une course pendant 7 jours. Cela éliminerait la responsabilité attribuable à des problèmes de médicaments restants provenant du propriétaire précédent.
  • Réduire ou mieux harmoniser les tests de dioxyde de carbone total (TCO2) pour les chevaux de race quarter horse avec ceux des autres races, ou les éliminer complètement.
  • Améliorer les programmes de tests de TCO2 pour les chevaux de race Standardbred et Thoroughbred, tout en réduisant les coûts unitaires. La majorité des dépenses du programme de TCO2 sont fixes : par conséquent, des échantillons supplémentaires peuvent être prélevés et testés, avec des coûts différentiels minimes.
  • Éliminer la stipulation d’échantillonnage de 20 minutes « avant l’arrivée au poteau » pour les tests de TCO2 afin de permettre le dépistage à tout moment lorsqu’un cheval est dans l’hippodrome.

Bien-être des chevaux

Les propositions de l’industrie indiquaient un intérêt particulier pour le bien-être des chevaux. La recherche d’améliorations dans ce domaine permettrait de rehausser la confiance du public grâce au partage d’information et veillerait à ce que le public soit au courant de la totalité des initiatives, des pratiques et des protocoles mis en place pour appuyer le bien-être des chevaux. Les suggestions suivantes ont été présentées par l’industrie :

  • La mise en place d’un système de passeport pour les chevaux afin de consolider la totalité des antécédents médicaux et des renseignements sur les chevaux, accumulés par les entraîneurs et les vétérinaires.
    • Un tel concept pourrait être appuyé par la mise en place de puces.
  • Une plus grande dépendance sur les évaluations des médicaments et de l’utilisation de médicaments émergents fondées sur le risque.
  • Communications à l’industrie et au grand public concernant les enquêtes sur la négligence et les mauvais traitements, et une ligne anonyme permettant de fournir des conseils relatifs à la cruauté envers les animaux.
  • Amélioration des partenariats entre la CAJO, l’industrie et les groupes chargés du bien-être des animaux afin de favoriser le bien-être des chevaux et d’améliorer constamment la conformité avec les protocoles de bien-être des chevaux.
  • Précisions relatives aux examens vétérinaires avant les courses et à la transparence concernant le moment où ils sont effectués, pourquoi et comment.
    • Les opinions étaient partagées concernant l’amélioration des examens vétérinaires avant les courses, certaines parties prenantes voulant un plus grand nombre d’examens vétérinaires et d’autres en demandant moins.
  • Amélioration des mesures de contrôle et de surveillance, notamment :
    • Prestation de documentation aux hippodromes par les participants dans les 24 heures avant l’arrivée sur les lieux afin de s’assurer que les chevaux athlètes sont en bonne santé;
    • Augmentation des caméras de surveillance sur le droit arrière et dans les paddocks de course; et,
    • Stipuler que les chevaux de course doivent être présents sur le terrain de l’hippodrome 24 heures avant une course, ou mise en place d’écuries de conservation.
  • L’exigence que tous les hippodromes aient mis en place des protocoles publics de biosécurité et de gestion des urgences.
  • Application plus stricte des règles déjà en place pour protéger les chevaux athlètes, comme l’insistance excessive ou les rênes serrées au-dessus de la ligne d’arrivée.
  • La CAJO, le College of Veterinarians of Ontario (CVO) et les groupes de l’industrie plus générale devraient travailler en étroite collaboration pour créer des voies de soutien pour les participants éprouvant des difficultés financières qui n’ont peut-être pas les moyens de payer les soins d’un vétérinaire afin de dissuader les participants d’exercer la médecine vétérinaire sans permis.
  • Mettre en œuvre une initiative semblable au programme « On Call »( « On Call » est un processus d’assistance médiatique innovant conçu pour fournir des renseignements vétérinaires exacts aux médias diffusés et imprimés pendant les courses diffusées en direct.) élaboré par l’American Association of Equine Practitioners (AAEP).
  • Les règles relatives à la liste des vétérinaires pourraient être modifiées afin de tenir compte de la discrétion des vétérinaires de la Commission ou officiels de supprimer les chevaux de la liste avant les 7 jours obligatoires.
  • Mettre en place des normes pour les postes de visionnement des vétérinaires, afin de s’assurer que chaque emplacement a des lignes de vue raisonnables, un contrôle de la température et une absence raisonnable de distractions.
  • Mettre en place une limitation sur les traitements intraarticulaires moins d’un certain nombre de jours avant les courses, ou créer un registre public pour tous les chevaux qui ont reçu un traitement intraarticulaire, afin de prévenir  le masquage de problèmes aux articulations, pour assurer la sécurité des participants et des chevaux athlètes.
  • Établir des maximums réglementaires en matière de veinopuncture et soutenir les améliorations dans l’administration des dossiers médicaux.
  • Test de Coggins tous les deux ans pour toutes les races.

L’industrie souhaite assurer un meilleur suivi de la santé et une amélioration globale de l’indice de santé global d’un cheval pendant toute sa vie : à partir de la naissance, pendant les courses et lors de sa carrière après les courses. Voici les propositions faites à la CAJO :

Carrière avant les courses Carrière de courses Carrière après les courses
  • Le gouvernement devrait apporter des modifications législatives à la définition d’un cheval de course afin de mieux protéger le bien- être des chevaux.
  • Utilisation de puces dans toutes les races pour assurer le suivi des données et d’historiques vétérinaires ou biologiques.
  • Normalisation des protocoles d’annulation en raison de la météo et des exigences relatives à la surface des hippodromes.
  • S’assurer qu’au moins un vétérinaire est présent sur le terrain de l’hippodrome pendant toutes les courses et les heures d’entraînement.
  • Tenir compte des évaluations fondées sur les faits de l’« aptitude à courir » des chevaux.
  • Stipuler un nombre minimum de jours de repos ou un plafond sur les départs par calendrier de courses.
  • Limiter l’utilisation des machines à ondes de choc aux vétérinaires, ce qui devrait contribuer à assurer la conformité.
  • Examiner la conception et l’utilisation des fouets. Les fouets pourraient être conçus comme des outils de sécurité lors de la conduite ou de la monte, transportés uniquement pour assurer la sécurité. Ou envisager des solutions de rechange aux fouets, comme de nouveaux dispositifs plus courts dotés de clapets.
  • Avertir les jockeys de ne plus donner de chocs électriques aux chevaux de race quarter horse.
  • Soutenir le développement de voies vers la retraite
  • Appuyer le développement de voies vers la retraite pour les chevaux de course, par exemple en s’assurant que des efforts de relogement sont faits avant de les envoyer à l’abattoir.
  • S’assurer que les chevaux de course ne sont pas envoyés à l’abattoir directement à partir de l’hippodrome.
  • Les propriétaires et les entraîneurs devraient être tenus responsables des soins prodigués à leurs chevaux après leur carrière.

Sécurité des participants pour les jockeys et les conducteurs

Les Règles sur les courses de chevaux de la CAJO encouragent la sécurité des jockeys, des conducteurs et des autres participants (p. ex., le port obligatoire d’équipement de sécurité). Pendant le processus de consultation, les participants ont demandé l’imposition de normes plus strictes sur les courses, reflétant les normes qui existent dans d’autres juridictions de courses et ligues sportives, notamment :

  • Augmenter le poids permis pour les jockeys et fournir un meilleur accès aux postes de pesage pour les jockeys.
  • Mettre en place des protocoles relatifs aux commotions pour les cavaliers, reflétant l’attention accrue accordée à cette question dans d’autres sports professionnels et la recherche soulignant les dangers associés aux lésions cérébrales.
  • Augmenter la surveillance des conducteurs d’exercice de chevaux pour assurer leur sécurité.
  • Rendre plus officielles les normes de sécurité dans le droit arrière ou le paddock de course, par exemple le port obligatoire de bottes pour les participants qui s’occupent de chevaux.

Entretien et exploitation des hippodromes

Les groupes représentant les trois races ont fourni beaucoup de commentaires concernant la nécessité d’assurer l’entretien et l’état des surfaces des hippodromes. Les parties prenantes ont indiqué le peu d’uniformité en matière d’entretien entre les hippodromes et le fait que les règles devraient encourager l’uniformité des conditions dans les hippodromes de la province. Voici quelques propositions spécifiques :

  • Les normes d’entretien devraient être guidées par une étude de référence sur les meilleures pratiques effectuées par des experts dans le domaine, dans le but de produire une norme mesurable pour tous les hippodromes.
  • La CAJO devrait améliorer l’application de la directive sur les politiques 2-2010, qui présente les normes minimales actuelles relatives aux surfaces des hippodromes, et elle devrait convoquer une réunion entre le personnel d’entretien des hippodromes et les représentants du monde des chevaux afin d’étudier la question.
  • Il a été suggéré que la CAJO élabore des normes en matière de réglementation afin d’assurer un milieu de travail plus sain et plus sécuritaire (p. ex., drainage meilleur et approprié, nouvelles stalles, davantage de stalles d’urine) à tous les hippodromes, en se fondant sur les études de référence.
  • Pour mieux surveiller les surfaces des hippodromes et leur effet sur la sécurité des participants, une base de données devrait être créée afin de regrouper les renseignements sur les blessures provenant de tous les hippodromes de l’Ontario afin de surveiller le bien-être des chevaux.
  • Les parties prenantes considéraient que certaines surfaces étaient nuisibles à tous les athlètes, et il était ainsi demandé d’apporter des changements à ces surfaces.
  • Les répondants ont exprimé leurs préoccupations concernant les conditions de travail aux hippodromes, l’infrastructure et le besoin général de modernisation des installations. On demandait également un accent accru sur les investissements dans les hippodromes et l’entretien des droits arrière.

Idées supplémentaires pour des changements opérationnels dans les hippodromes

  • Le respect de l’heure de départ est quelque chose qui pourrait être amélioré. Les clients ont besoin d’uniformité à cet égard, car cela affecte les paris.
  • Allonger les cartes de courses.
  • Bannir les personnes mineures du droit arrière et interdire de fumer.
  • Utiliser des barrières de départ inclinées sur les hippodromes d’un demi-mille afin d’améliorer l’équité.
  • Améliorer les aires d’accès au droit arrière afin que les travailleurs puissent accéder aux propriétés de tous les côtés pendant la journée.

Éducation, recherche, partage d’information

Demandes d’amélioration de l’éducation, de la recherche et de partage d’information axés sur la transparence, la clarification et la reddition de comptes dans l’ensemble du secteur. De telles demandes visaient non seulement le mieux-être des participants de l’industrie, mais également l’amélioration de la compréhension des pratiques, des réussites et des amélio- rations en matière de courses de chevaux par le grand public. À l’heure actuelle, le site Web de la CAJO sert de carrefour à tous les renseignements en matière de réglementation des courses de chevaux en Ontario et inclut la totalité des règles, des directives et des renseignements sur l’octroi de licences et l’arbitrage. En plus des idées présentées dans d’autres sections du présent rapport, les demandes suivantes ont été faites :

  • Créer une approche ascendante de l’éducation dans l’industrie. Les exigences en matière de licences devraient être liées à l’éducation et à l’élaboration d’un cheminement de carrière pour les participants.
  • Augmenter les communications mettant l’accent sur la priorité accordée à la santé et au bien-être des chevaux par les membres de l’industrie et les participants, permettant ainsi à l’industrie de se concentrer sur une perception positive de la part du public.
  • Améliorer l’éducation du secteur sur les règles, dans le but d’appuyer la conformité continue. Par exemple, en harmonie avec les autres domaines d’activité de la CAJO, lancer un bulletin d’information fournissant des renseignements et des nouvelles sur la réglementation qui gouverne les courses de chevaux en Ontario, afin de favoriser une conformité accrue.
  • Favoriser l’utilisation de feuilles de renseignements ou de conseils afin de renseigner l’industrie. Par exemple, il serait utile d’avoir des feuilles de renseignements sur la manière et les raisons dont les médicaments sont utilisés pour améliorer la santé des chevaux de course.
  • Simplifier les Règles sur les courses de chevaux. Elles sont actuellement difficiles à comprendre, en raison de leur longueur et de leur complexité. Les règles doivent également être fondées sur les faits, avec des résultats prévus qui sont clairs.
  • Rendre les règles et les directives pertinentes accessibles en ligne à un seul endroit, afin de s’assurer que tous les participants peuvent satisfaire les exigences de la réglementation. Envisager de consolider les règles et les directives dans un seul document.
  • Des listes de vétérinaires plus claires et plus accessibles, avec le retrait des chevaux de la liste à la fin de la saison de courses, et davantage de communication avec les entraîneurs concernant le moment où un cheval est inscrit sur la liste ou en est retiré.

Le Registre des décès chez les chevaux

En vertu du programme de Registre des décès des chevaux, le décès d’un cheval de course doit être déclaré à la CAJO, avec des renseignements concernant le décès, y compris l’endroit où il s’est produit, quand et comment. Les renseignements du Registre sont utilisés pour guider des politiques visant à prévenir les décès et les accidents futurs et ils sont analysés par les vétérinaires de la CAJO. Voici les commentaires de l’industrie relativement au Registre :

  • La CAJO devrait publier les résultats agrégés concernant les décès et les accidents dans un rapport annuel, en consultation avec des spécialistes accrédités.
  • Les rapports bruts d’autopsie devraient être partagés avec le vétérinaire traitant.
  • La transparence relative au registre des décès et aux renseignements sur les accidents pourrait améliorer les connaissances au sein du secteur, permettre l’élaboration d’évaluations fondées sur les risques, et améliorer la confiance du public.
  • Le décès d’un cheval de course devrait être déclaré dans les 8 heures, compte tenu du fait que le délai actuel de 48 heures permet la décomposition du cadavre et une perte d’information issue de diagnostics.

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